• <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA COIFFURE">LA COIFFURE</st1:PersonName><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Si, jusqu’à la fin de l’époque prédynastique, les égyptiens ont négligé le soin de leur chevelure, se contenant de l’orner de divers peignes et épingles, ils connaissaient cependant l’usage du rasoir et, dès les premières dynasties, ils commencèrent à accorder un soin tout particulier à leur cheveux et à leur barbe. L’usage de la perruque était généralisé dès Ancien Empire ; cela ne signifie pas forcément que les égyptiens se rasaient la tête. En effet, si l’on a des portraits, autant dans la statuaire que dans la peinture, d’hommes et de femmes au crâne rasé, on a aussi des représentations qui nous montrent clairement les cheveux naturels sortant par endroits des la perruque. Il y eut effectivement des périodes pendant lesquelles on peut supposer qu’ils se rasaient plus volontiers la tête, mais on ne les connaît pas avec précision et, d’autre part, comme toute mode, celle-ci ne portait pas sur la totalité des individus. On sait toutefois que les prêtres se rasaient les cheveux, par souci de pureté, et surtout au Nouvel Empire. En ce qui concerne les cheveux naturels, les égyptiens les soignaient particulièrement, car il existait de nombreux traitements pour les fortifier, les faire pousser, qui étaient appliqués, en général, par les barbiers.
    On ne sait précisément ce qui a déterminé les égyptiens à porter la perruque, mais c’est sans doute l’ardeur du soleil et peut être le défaut de cheveux ou la pauvreté de la chevelure y sont-ils pour quelque chose, les couvre-chefs étant pratiquement inexistants. Les enfants ont le crâne partiellement rasé, avec, sur le coté droit, une tresse de cheveux assez courte, qui retombe sur l’épaule. Mais on a aussi des représentations de très jeunes garçons portant la perruque courte et bouclée, comme on a des portraits de fillettes, certaines filles d’Akhenaton, par exemple, ayant le crâne rasé. Les perruques étaient faites souvent de cheveux naturels, ou de fibres végétales ; leur couleur est noire, bien qu’on ait des représentations d’hommes portant des perruques assez courtes, manifestement blondes. Elles étaient ornées, de bijoux divers, et soigneusement parfumées.
    Les couvre-chefs n’étaient pas très nombreux ; parmi les coiffures royales, on peut citer le nemès (appelé kleft, d’un mot copte signifiant « capuchon ») pièce d’étoffe rayée serrant le front et retombant en deux pans de part et d’autre de la tête, en couvrant le nuque et le épaules. Les autres étaient des sortes de bonnets.


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  • FAMILLE

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    Comme pour l’amour de l’Egypte (la « terre chérie »), l’amour de la famille est une des caractéristiques de l’âme égyptienne. Le désir de l’union dans le mariage s’exprime dans la poésie amoureuse, et l’Egypte offre une des rares civilisations dans lesquelles le mariage ne se borne pas à un froid contrat ordonné par l’usage. Cependant, dans la société égyptienne, la famille occupait une place importante : les groupements familiaux sont inscrits au service de l’Etat et l’usage veut que le fils succède à son père dans sa profession et sur ses terres. Néanmoins, le roi possède la propriété éminente des terres et il peut changer la profession d’une lignée familiale, comme le fils peut, à son gré, opter pour un métier différent de celui de son père. La famille entière, femme, enfants, parents aux divers degrés, constitue une équipe dans un corps de métier et l’Etat reconnaît à l’aîné (quel que soit son sexe) l’autorité de la parenté, le rendant responsable de la marche du travail et du paiement de l’impôt.
    Statues, peintures, reliefs nous montrent l’affection qui liait les époux ; on les voit enlacés, les enfants debout à leurs pieds ; ensemble, ils surveillent la marche du ménage et l’éducation de leurs enfants ; ensemble, ils vont chasser dans les marais ; ensemble, ils vont se délasser dans le jardin… Les familles aisées possédaient parfois des esclaves et le plus souvent des serviteurs libres rétribués sur les biens de la maison ; la domesticité d’un haut fonctionnaire pouvait être nombreuse : échansons ( oubaou ) qui servaient les maîtres à table, mais pouvaient aussi être de véritables confidents ; shemsou , porteurs de sandales, serviteurs chargés de porter la natte où s’asseyait le maître lors des visites de ses domaines ; intendants…


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  • LE MARIAGE


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    « Si tu es sage, recommande Ptahhotep, bâtis une maison et fonde un foyer ». Cela semble être le désir unanime des égyptiens. La poésie amoureuse nous montre toujours la femme désireuse d’entrer chez son bien-aimé en maîtresse de sa maison, et, bien souvent, ces chants d’amour sont chantés par des époux heureux d’avoir uni leurs destinées. La liberté dont jouissaient les jeunes gens leur permettait de se connaître eux-mêmes et de trouver l’âme sœur sans l’intervention de leurs parents, qui se contentaient la plupart du temps d’accepter la décision de leurs enfants. Toutefois, aucune dépravation de mœurs ne résultait de cette liberté, et le sentiment amoureux et ses manifestations apparaissaient en Egypte dans la perfection.
    Les cérémonies du mariage ne devaient pas avoir grande importance, car il ne nous en reste aucune relation et il ne semble pas que cet événement ait été consacré par une cérémonie religieuse ou par un acte officiel. On sait seulement que l’épousée se rendait chez son mari, avec une dot plus ou moins importante, et que le fiancé offrait généralement des cadeaux. Néanmoins, un conte d’époque ptolémaïque fait allusion à une cérémonie de mariage et une inscription de Ramsès II permet de penser que des noces sanctionna son mariage avec une princesse hittite. Mais il apparaît que ce sont là des cas pour le moins exceptionnels, sinon douteux. A l’époque grecque, la dot était devenue une pratique généralisée, contractuelle sinon légalisée. Cette dote de la mariée consistait en biens divers, bijoux, mobilier, vêtement, parfois bétail, le tout étant évalué non en monnaie mais selon son poids de métal précieux. Cette dot, suivant les clauses des contrats, était remboursée par l’époux en cas de divorce à ses tors.
    Les égyptiens avaient des enfants dans la plupart des cas, car il était honteux et considéré comme égoïste de n’en pas avoir. A basse époque, on dressait une sorte de contrat pour égaliser le mariage, et il est possible que cette pratique ait été plus ancienne. Les mariages consanguins étaient exceptionnels dans l’Egypte ancienne, sauf pour les Ptolémées, où il était d’usage, non seulement pour le roi, mais aussi pour les particuliers, que le frère épousât sa sœur. Seuls quelques rois, aux époques anciennes, se marièrent avec leur sœur ou leur fille. De même, la polygamie n’existait pratiquement pas ; les rois pouvaient disposer d’un harem, femmes, filles de rois voisins, nobles égyptiens, mais ils n’avaient qu’une grande épouse royale, plus rarement deux. En ce qui concerne les particuliers, on ne peut citer que très peu de as de bigamie officielle. Cependant, il n’était pas rare qu’à côté de leur épouse les hommes aient une ou plusieurs concubines, qui ne jouissaient, elles, d’aucun droit légal, pas plus que leurs enfants, si elles en avaient. Mais en règle générale, l’ « égyptiens moyen » n’a qu’une femme, et les textes nous le montrent mari attentionné et fidèle.<o:p></o:p>

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    LE DIVORCE<o:p></o:p>

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    On connaît fort mal la question du divorce aux grandes époques. Il semble, en tout cas, que l’adultère n’était pas une cause de divorce ; d’une part, en effet, l’homme avait le droit d’introduire des concubines dans sa maison, mais si l’on en croit les contes, il n’en allait pas de même pour la femme. Cependant la préservation des biens et de l’héritage des enfants, lorsque, au Moyen Empire, apparut une forme de propriété, devait nécessiter l’intervention de la loi dans les affaires de divorce. Il semble, néanmoins, que seul le contrat ou encore le droit coutumier intervenaient lors des questions de partages.

    Ce n’est cependant qu’à la basse époque, avec l’apparition des contrats démotiques, que nous commençons à être vraiment renseignés sur le droit légal n’intervenait pas dans le règlement de ces questions privées ; seul était retenu le droit contractuel, c’est-à-dire que les tribunaux n’avaient pour tache que de faire respecter les clauses des contrats de forme libre passés entre les époux au moment du mariage. Il semble, cependant, que les mœurs, sinon le légiste, soient intervenues dans la conception des contrats ; en effet, de l’époque saïte jusqu’au milieu de la domination des lagides, le divorce n’était permis qu’au mari. La femme sauvait alors ses droits par des contrats, rendant le divorce particulièrement désavantageux à l’époux ; ainsi se faisait-elle constituer une dot fictive, que le mari devait rendre en cas de divorce et à laquelle il devait joindre une pension prévue par le contrat de mariage ; en outre, une amende pouvait lui être infligée dans ce cas, et ses biens étaient hypothéqués pour les sommes reconnues par la femme et pour le montant de l’amende, lui aussi fixé par le contrat ; enfin le mari devait alors se désinvestir de ses biens au profit de son fils aîné, sans doute pour qu’on ait la certitude que la pension puisse être annuellement versée. A l’époque suivante, on trouve des dispositions contractuelles semblables, mais la femme se réservé le droit au divorce. Les formules en tête de contrats changent, et au lieu de l’ancienne forme : « su je te méprise, si je prends une autre femme que toi, je te donnerai… », On trouve : « A partir de ce jour, c’est toi seule qui pourras t’en aller. Je te donnerai… ». On peut voir les excès auxquels pouvait conduire une pareille coutume et on en a un bon exemple dans ce malheureux, pères de jumelles, qui ayant été ainsi dépouillé par sa femme de tout son avoir, dut encore voir l’amant s’installer dans le domicile conjugal jusqu’au moment où ce dernier chassa le mari, qui mourut de douleur, tandis que les deux enfants étaient dépouillées de leurs héritage. De l’excès qui semble avoir régi la punition de l’adultère à l’époque classique, on est tombé dans un excès contraire tout aussi déplorable.


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  • LES PARFUMS



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    De nombreux parfums entraient dans la composition des onguents et des cosmétiques. On les utilisait plus particulièrement dans ce qu’on appelle les « cônes à parfum » qui étaient placé par-dessus la perruque que portraient les femmes. On utilisait aussi les parfums mélangés à du miel pour former des petites boules, qu’on mâchait afin de se parfumer la bouche.
    Pour de nombreux usages était utilisé le koupit. Les recettes de fabrication et la composition ne nous sont connues que par des textes d’époque tardive : deux inscriptions provenant de la salle des parfums du temple d’Edfou, une autre du temple de Philae (ce n’est qu’une copie fragmentaire des textes hiéroglyphiques d’Edfou. En réunissant tous ces documents, on distingue seize ingrédients entrant dans sa composition, mais, en réalité, il existait plusieurs recettes. Néanmoins, les produits de base étaient : la résine de térébinthe, le djabaït (fleur de genêt ?), le jonc odorant, le souchet, la genièvre, le safran, la cannelle, la cardamone, le cinnamome, le nard, la menthe, le lentisque… Le laboratoire du temple de Dendérah a conservé la liste des baumes et des neuf huiles parfumées, rituellement utilisés pour oindre les statues des dieux. Une liste des recettes pour la préparation des parfums est donnée sur le linteau de la porte de la même salle.
    Les plantes servant à la composition de ces parfums provenaient des déserts d’Egypte, mais surtout de terres étrangères. De Phénicie, on importait plus particulièrement le « sonter », cette essence de térébinthe qui imprègne certains passages de la poésie amoureuse égyptienne. Mais c’est du Pount que venaient les parfums les plus subtils : « Tous ces oiseaux du Pount s’abattent sur l’Egypte, enduits de parfums, celui qui vole devant eux saisit mon appât, exaltant les odeur s de Pount et des pattes sont enduites de gommes aromatiques… ». Du Pount on ramenait ces bois à parfums, dont l’un donnait sans doute l’oliban ; c’était la terre de l’encens, des gommes aromatiques et aussi du térébinthe, d’où l’on tirait ces parfums qu’on brûlait dans les temples en l’honneur des dieux et du roi, mais aussi dans les maisons afin que l’air lui-même fût plain de parfums.
    Ces parfums étaient confectionnés dans des laboratoires sacré attenant aux temples, sous l’égide de Chesmou, dieu de la parfumerie, dont le nom s’écrivait parfois par un hiéroglyphe représentant une presse à huile et à essences. Les parfums étaient aussi préparés à l’aide de cuisson des ingrédients, comme par exemple, on le voit dans la tombe de Rekhmirê. Les pains de résines (encens, myrrhe) étaient broyés dans les mortiers ; on y mêlait ensuite les graines et le plantes, ainsi que les huiles servant d’excipients, et l’ensemble était chauffé modérément pendant des heures. Le produit obtenu était filtré et mis dans des récipients, vases aux formes élégantes. Parfums et onguents étaient largement utilisés dans la momification et dans les rituels funéraires où les statues étaient largement couvertes d’onguents. Ces parfums sont généralement à base d’huile, mais ce n’est pas toujours facile à identifié. Il y a eau les parfums à base d’eau : eau de mestenou, eau d’oliban, eau de gomme d’ébénier, eau de plante-tekhou. On peut voir que les égyptiens ont essayé de nombreux mélanges, mais nous en ignorons la composition et nous avons, pour la plupart, à imaginer quel était leur senteur réelle.<o:p></o:p>

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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA TOILETTE">LA TOILETTE</st1:PersonName>


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    La toilette occupait une grande importance chez le peuple épris de propreté. Les égyptiens se lavaient le matin et souvent avant les repas. Les gens aisés possédaient une salle de bains, les autres se contentaient d’une cuvette et d’un broc ; comme dégraissant, on utilisait le natron et une pâte à base de cendre ou d’argile. On se rinçait la bouche avec une eau additionnée d’un certain sel. Chaque matin, les hommes passaient, en outre, entre les mains du barbier et les femmes entre celles du coiffeur, qui était un domestique de la maison, à moins qu’elles ne s’occupassent elles-mêmes du soin de leur coiffure. Les hommes autant que les femmes s’épilaient et passaient aussi entre les mains des manucures des pédicures.
    Après les soins de l’hygiène venaient ceux de la parure, et, si le vêtement, toujours blanc et propre, était simplifiés, bijoux, parfums, et fards étaient largement utilisés. Les ustensiles de toilettes sont variés : miroirs de métal poli au manche imitant souvent une plante, rasoirs de cuivre ou de bronze rangés dans une trousse, styles enfermés dans des étuis précieux, palettes, boîtes à fards aux formes le plus diverses, pots à « khôl », vases à parfums et surtout les cuillers à fards, dont les manches, représentant souvent des baigneuses, sont alors des petit chefs-d’œuvre de grâce et d’élégance.<o:p></o:p>

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